L’absence de plusieurs Américains n’empêche pas la Ville de Québec de se diriger vers une autre saison touristique record, alors que 2024 avait été sacrée meilleure saison estivale de l’histoire de la région.
Dans son bilan de mi-saison, Destination Québec cité rapporte que les hôtels de la Vieille Capitale sont grandement achalandés, notamment grâce aux touristes québécois et canadiens. Un phénomène qui fait penser à la pandémie de COVID-19, indique-t-on.
On note une moyenne de 81%, soit une hausse de 0,5% par rapport à l’an dernier.
Sans surprise, le Festival d’été de Québec (FEQ) a joué un rôle crucial dans ces données, avec un taux moyen de 87% et des pointes de 90%.
Les deux dernières semaines des vacances de la construction (86%) ont également joué un rôle majeur.
Des Américains peu présents
Malgré un taux de change avantageux, les Américains sont rares en raison du contexte politique actuel. La conseillère aux relations publiques chez Destination Québec cité, Véronique Boulanger, mentionne que les touristes provenant du sud de la frontière sont de 8% à 10% moins nombreux.
«Les Américains ont peur d’être mal reçus ici. C’est vraiment cette peur, mais les hôteliers sont toujours contents de les recevoir et on les traite comme à l’habitude.»
Mme Boulanger ajoute que les touristes provenant des autres provinces sont attirés par l’expérience francophone, se «sentir dépaysés et un peu comme en Europe».
Parmi les activités des touristes, il y a le Musée de la civilisation, qui affiche complet depuis la fin du mois de juin. On s’attend également à battre d’autres records.
Pour les mois d’août et septembre, Destination Québec cité prévoit des données comparables à l’année dernière. À partir de la fin août, c’est la haute saison des croisières qui commence, alors que plus de 100 000 croisiéristes sont attendus dans la région pendant cette période.
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