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Dave Courage, un autre technicien, a également été atteint a été grièvement blessé à la suite des évènements. Dix ans plus tard, la victime de l’attentat au Métropolis affirme que la douleur est toujours bien présente.
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«C’est toujours le même combat, toujours la même douleur, toujours les mêmes souffrances psychologiques, physiques, mais je suis très bien entouré», a expliqué le survivant de l’attentat, vendredi sur les ondes de Noovo Info.
Le juge Philippe Bélanger a finalement tranché vendredi et a condamné la Sûreté du Québec (SQ) et le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) à verser une indemnisation totalisant près de 292 000 $ aux quatre machinistes travaillant lors de l'attentat.
Bien qu’il se réjouisse de la décision du juge, M. Courage estime que les deux corps policiers ne sont pas du tout responsables de la mort de son collègue.
«C’est vrai qu’il y a eu un manque de communication, c’est vrai que ça aurait pu être évité, mais de dire que la police de Montréal est responsable de cet évènement, je suis un peu inconfortable de dire ça comme ça. Le tireur est le seul responsable de l’attentat», a-t-il lancé en entrevue.
«C’est quelque chose qui était imprévisible. Malheureusement, mon ami est mort, mes amis en souffrent, mais ce n’est pas de la faute du SPVM, ce n’est pas de la faute de la SQ, c’est juste un malheureux évènement qui est arrivé.»
Pour sa part, M. Courage a également confié qu’il a abandonné le combat en cour depuis un long moment, lui qui a perdu espoir au fil des démarches.
«Dans mon désespoir, j’ai pris une décision qu’aujourd’hui je regrette, mais c’est dans le passé. Ils auraient pu mieux s’occuper de moi, peut-être que j’aurais pu être mieux dédommagé que ce que j’ai été. J’ai pris la première offre qu’ils m’ont offerte et en affaires si j’ai appris une chose, c’est qu’on ne prend jamais la première offre», a-t-il déploré.
À voir dans la vidéo.