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Le juge Richard P. Daoust a rendu sa décision lors d'une enquête sur remise en liberté, mardi, au palais de justice de Chicoutimi.
«Je ne suis pas surpris parce qu’on a terriblement travaillé dans ce dossier. C’est bon pour la société aussi. […] C’est une saine économie de justice», a estimé l'avocat de la défense, Me Charles Cantin.
L'homme de 37 ans s'était barricadé dans la maison de ses parents sur la rue du Boisé dans l'arrondissement de Chicoutimi, en mars dernier.
Durant les événements, il avait tiré des flèches d’arbalète en direction des policiers. Personne n'avait alors été blessé. Par la suite, il avait été arrêté et transporté à l'hôpital pour recevoir les soins appropriés.
Dans les derniers mois, une analyse psychiatrique a été réalisée pour déterminer si l’accusé était conscient ou non de causer un meurtre envers les policiers. Ainsi, l'accusé ne représenterait pas un danger lorsqu'il ne consomme pas des stupéfiants, selon le rapport déposé par la défense.
«Vous aviez un individu qui est capable de sobriété, qui avait des périodes de plusieurs années en restant sobre et qui avait également une absence judiciaire. L’individu avait un dossier en 2007 et est revenu en 2022. Donc, ce sont 15 ans d’inactivité judiciaire. Le juge en a beaucoup pris compte. Le fait également qu'il y a nos garanties, dont des personnes qui ont dénoncé le comportement par le passé de notre client, ont pesé également dans la balance», a expliqué Me Cantin.
M. Harvey-Girard devra donc suivre une thérapie dans les prochaines semaines. Aussi, parmi les garanties de sa libération, un montant d'argent en guise de garantie a été proposé au tribunal.
Voyez le compte-rendu de Pierre-Alexandre Fontaine au bulletin Noovo Info Saguenay.
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