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L’homme a été maîtrisé promptement par l’équipe de sécurité quand l’événement est survenu le 1er septembre 2022, au soir.
Voyez l’événement dans la vidéo.
Le président a déclaré que l’arme à feu ne s’est pas déchargée quand l’homme a appuyé sur la détente.
«Un homme a pointé une arme à feu vers [la tête de Cristina Fernandez] et appuyé sur la détente», a décrit M. Fernandez dans une annonce à la nation après l’événement. Il a précisé que l’arme était chargée de cinq balles.
La vice-présidente, ancienne présidente elle-même, n’a pas été blessée.
Gina De Bai, témoin et près de la vice-présidente au moment de l’événement, a relaté à The Associated Press qu’elle a entendu «le son de l’appui sur la détente. Elle n’a pas réalisé qu’il s’agissait d’un pistolet avant que les agents de sécurité ne fondent sur l’homme.
Le président Fernandez a qualifié l’événement du «plus sérieux survenu depuis le recouvrement de la démocratie» argentine de 1983, au terme de la dictature militaire. Il a sommé les leaders politiques et la société de désavouer cette tentative d’assassinat.
M. Fernandez a ordonné un congé pour toute la nation «afin que la population argentine puisse, dans la paix et l’harmonie, s’exprimer en faveur de la démocratie et pour se montrer solidaire envers la vice-présidente».
Au moment de l’événement, des partisans de la vice-présidente étaient rassemblés autour de son domicile, comme c’était le cas depuis la semaine dernière, pour la soutenir tandis qu’un procureur demande une peine d’emprisonnement de 12 ans pour Fernandez ainsi qu’un bannissement à vie d’implication dans la vie politique en raison d’un cas de corruption.