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Dans une sortie virulente, le maire de Québec déplore chercher des solutions avec des revenus qu’il n’a tout simplement pas.
«On doit demander la permission à papa, qui ne veut pas le faire», s’est-il insurgé.
Un article du Journal de Québec dévoilait jeudi, 24 heures après l’annonce de la hausse de la taxe sur l’immatriculation, que le Conseil des ministres allait refuser une taxe de 3 cents le litre d’essence à Québec.
Aux yeux du maire Marchand, cette annonce n’est pas un hasard.
«C’est voulu, c’est pour me mettre des bâtons dans les roues, c’est clair», a répliqué M. Marchand devant les journalistes.
Pourtant, une taxe de 3 cents sur le litre d’essence afin de financer le transport en commun existe dans la région de Montréal. Il y a également une taxe d’une cent dans la région de la Gaspésie-îles-de-la-Madelaine.
Le maire de Québec dit qu’il continue de se battre pour trouver de l’argent pour le développement du transport collectif.
«Ceux qui disent qu’il ne faut pas taxer, ils n’ont aucune solution à proposer pour que les gens arrêtent d’être pris dans le trafic», a-t-il conclu.
Voyez le reportage de Mathieu Boivin dans la vidéo.