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Les pertes d’emploi découlant de ces tarifs américains de 25% pourraient notamment restreindre le budget des familles, qui est déjà «très serré», soutient le directeur général de l’organisme, Christian Bibeau.
De plus, avec l’impact sur la chaine d’approvisionnement «on s’attend à ce que certains produits soient plus chers», ajoute-t-il, résultant, encore une fois, à plus de visites dans les banques alimentaires.
Chaque année, Moisson Estrie bat des records pour les demandes d’aide alimentaire. En 2025, M. Bibeau s’attend à dépasser le cap des 22 000 dépannages.
Avec la hausse accélérée des demandes, l’organisme fait face à un niveau de demandes qu'elle croyait voir dans près de cinq ans.
«On est trois ans en avance – ou en arrière, selon comment on veut le voir – sur notre planification stratégique [...] c’est beaucoup plus rapide que ce qu’on avait imaginé», estime le directeur général.
Les détails dans le reportage d'Alex Sauro.