Début du contenu principal.
«Je vise toujours l’efficacité, je vise toujours l’intégrité de mon service. S’il y a des changements à faire, je vais les faire», a lancé la première femme à occuper ce poste, mardi, lors d’une entrevue avec Noovo Info.
À lire également:
En fonction depuis quelques jours, la nouvelle directrice par intérim s’est penchée sur les nombreux défis auxquels elle fera face, elle qui ne ferme pas la porte complètement à soumettre sa candidature pour obtenir le poste de manière permanente.
Sophie Roy a également admis que le SPVM se devait d’agir face à la hausse de violence armée à Montréal, alors que des adolescents ont été tués lors des derniers mois.
«On va mettre toutes les actions possibles pour mettre un frein à cette violence armée», a-t-elle affirmé au journaliste Louis-Philippe Bourdeau.
«On a un enjeu en matière de violence armée sur l’île de Montréal. Là où je ne suis pas d’accord, c’est de dire que Montréal n’est plus une ville sécuritaire», a-t-elle ajouté.
Voyez l’entrevue complète dans la vidéo.
Face à cette hausse de violence, certaines personnes ont proposé de soutirer de l’argent au SPVM et de le verser aux organismes communautaires. Questionnée à ce sujet, Mme Roy a souligné que les organismes communautaires ont besoin d’être financés, mais que «la police a besoin de toutes ses ressources pour faire face à toutes les situations».
«Je pense que notre personnel sont des professionnels, mais évidemment, ils ne peuvent pas réussir seuls.»
Malgré cette hausse de violence armée, Mme Roy, a avancé que le SPVM bénéficie de ressources suffisantes.
«On doit analyser la situation et on déplace nos effectifs en fonction des problématiques qu’on vit sur le territoire, a-t-elle répondu. Cette année, on embauche 220 recrues et on pense avoir 200 policiers qui vont partir pour la retraite.»
La nouvelle directrice par intérim a également réagi face à l’intervention brutale de policiers à l’endroit d’un homme noir, survenue en avril dernier.
Une vidéo montrait deux patrouilleurs du SPVM en intervention auprès d’un homme dans ce qui ressemble à une ruelle montréalaise. L’un des deux policiers pousse l’homme contre un bloc de ciment au sol, avant de l’agripper et de le pousser plus loin dans la ruelle.
«Il faut remettre en perspective que plusieurs interventions sont faites avec des clientèles vulnérables. Nos policiers sont professionnels et sont engagés. Ils sont à la recherche de solutions», a répondu Sophie Roy.