Début du contenu principal.
«M. Lapointe a plaidé coupable, donc a lui-même admis cette culpabilité. Le message qui est envoyé aux victimes, c’est de dire que peu importe ce qui se passe par la suite, il y a très peu ou pas de conséquences pour l’agresseur», a relevé Mme Bigaouette sur les ondes de Noovo Info, mardi.
Voyez son entrevue avec Marie-Christine Bergeron dans la vidéo liée à l’article.
Questionnée à savoir si les agresseurs ayant fait face à la justice devraient avoir droit à une deuxième chance, Mme Bigaouette rappelle que les victimes de violence conjugale vivent des conséquences à vie et ont souvent de barrières quand vient le temps de sortir de la violence.
«Pour nous, ce qui est essentiel, c’est vraiment de changer la lunette et de se concentrer sur cet aspect et sur le message qu’on lance comme société qu’on lance aux victimes lorsque les agresseurs ont très peu ou pas de conséquences pour la suite de leur vie», insiste-t-elle.
À la suite de la pression de divers intervenants, le spectacle d’Éric Lapointe a été relégué à la programmation payante du festival. Selon Mme Bigaouette, si le chanteur s’était produit dans un spectacle gratuit, offert par la municipalité et le festival, cela aurait envoyé un tout autre message.
À ce sujet, le communiqué de La Volte-Face estime qu'en présentant le spectacle dans une formule payante, «il revient à chaque personne de prendre une décision. Dans cette formule, il en va des valeurs individuelles de chaque personne et non des valeurs collectives reflétées par une organisation municipale».
«Qu’un spectacle payant puisse permettre aux personnes qui le désirent de voir cet artiste en spectacle et de faire individuellement ce choix s’avère un compromis satisfaisant à nos yeux», a-t-elle écrit.
Le VictoFest sera présenté au Colisée Desjardins de Victoriaville du 21 juin au 1er juillet.
Pour l’entrevue intégrale, voyez la vidéo.
Avec de l'information de La Presse canadienne.