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L’une des nombreuses victimes de Koceila Louali a décidé de raconter les nombreuses horreurs commises par le proxénète, qui a plaidé coupable mercredi au palais de justice de Montréal de proxénétisme entre septembre 2015 et novembre 2019, concernant plusieurs victimes entre septembre 2015 et novembre 2019. Il a également plaidé coupable d’avoir fait de la publicité pour offrir des services sexuels en échange d’argent.
La travailleuse du sexe, qui n’a pas dévoilé son identité, se souvient des soirées cauchemardesques que vivaient les femmes sous l’emprise de celui qui exigeait de se faire appeler «Maître K».
Lors de ces évènements, elles se faisaient violer à répétition par plusieurs hommes. On parle de gestes à caractère sexuel odieux et disgracieux. J.D (nom fictif) est encore secouée par son expérience avec Koceila Louali. Elle est la première des sept femmes à avoir dénoncé le dangereux proxénète.
«Les personnes qui sont allées en cour, leurs histoires sont horribles. Je ne veux même pas imaginer l’étendue de ce qu’il a fait aux autres personnes», a-t-elle confié.
M. Louali a également reconnu en cour avoir produit de la pornographie juvénile, d’en avoir possédé et d’avoir agressé sexuellement une enfant de 7 ans. Il avait des fantasmes complètement tordus avec une préadolescente. Les détails sont troublants.
«Violer et inciter d’autres gens à violer du monde, c’est complètement démesuré. D’impliquer une enfant qui n’avait rien à voir là-dedans, ça me dépasse», déplore J.D.
De son côté, la victime se dit aujourd’hui soulagée de voir «Maître K» sur le point de prendre le chemin de la prison.
La Couronne et la Défense ont suggéré une peine commune de 12 ans d’incarcération. Le dossier sera de retour en cour le 1er septembre prochain pour le reste des procédures.
Koceila Louali sera évalué par un psychiatre et pourrait être déclaré délinquant dangereux.
Voyez le reportage de Marie-Michelle Lauzon dans la vidéo.