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Sondages sur la souveraineté et chronique de Régis Labeaume: la réplique de Paul St-Pierre Plamondon

«Je m’inquiète de la détérioration du débat.»

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Entrevue avec Paul St-Pierre Plamondon: pas de référendum disent les Québécois, selon un sondage Entrevue avec Paul St-Pierre Plamondon: pas de référendum disent les Québécois, selon un sondage

Le chef du Parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon, a expliqué pourquoi il a tenu à répliquer à Régis Labeaume. À ses yeux, la chronique de l’ex-maire de Québec n’est pas basée sur des faits.

«Tant que la critique est fondée sur un fait, on peut en débattre, mais lorsque ce sont que des épithètes et aucun fait, ça crée un climat toxique et qui n’est pas propice à une réflexion», a lancé M. St-Pierre Plamondon dans un long entretien sur les ondes de Noovo Info.

«Je m’inquiète de la détérioration du débat.»
- Paul St-Pierre Plamondon, chef du PQ

Le chef péquiste estime que M. Labeaume n’a pas «favorisé un climat de discussion qui est sain», alors que le PQ a demandé un droit de réplique à La Presse, et ce, «sans se faire censurer». Or, La Presse a donc pris la décision de ne pas publier le texte. Selon François Cardinal de La Presse, le PQ lui aurait donné un ultimatum de 24 heures pour obtenir une confirmation que le texte allait être publié.

Selon l’analyste politique Yves Boisvert, il faut reconnaître que PSPP «a une certaine susceptibilité» et réplique dès qu’un texte ou une chronique «ne fait pas son affaire».

«Il a le droit de se défendre, mais on ne peut pas dire qu’il est zen par rapport à la critique, a-t-il déclaré. Or, dans ce métier-là et qu’on aspire à être premier ministre et vouloir fonder un nouveau pays, il faut rester zen.»

Paul St-Pierre Plamondon est également revenu sur le récent sondage Léger rapportant que 65% des Québécois ne sont pas en faveur d’un référendum.

«Peu importe les sondages», pas question de repousser le troisième référendum après 2030, martèle PSPP.

«Je vais dire ce que je pense être la meilleure réponse pour le Québec. Ensuite, ce sont aux gens de décider», a-t-il lancé.

Le député de Camile-Laurin avance que les Québécois ont voté non en 1980 et en 1995 et que ces réponses ont entraîné des conséquences.

«Ce sont des échecs cuisants qui doivent nous amener à mon avis à prendre conscience qu’on doit prendre nos responsabilités et changer de tracks.» «Le destin des Québécois est entre les mains des Québécois. On n’a pas voulu prendre nos responsabilités, ça a eu des conséquences.»

M. St-Pierre Plamondon conclut qu’un «moment ultime de vérité» est à nos portes.

À voir dans la vidéo.

Marie-Christine Bergeron

Marie-Christine Bergeron

Cheffe d'antenne