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«La Cour d’appel du Québec a donné raison au gouvernement et aux Québécois sur le fait qu’on a le droit d’encadrer la laïcité de l’État, soit de séparer l’État des religions. C’est une avancée significative», a -t-il dit au bulletin Noovo Info 22.
Toutefois, ce dossier pourrait être amené jusque devant la Cour suprême du Canada. Cela pourrait envenimer davantage les relations entre les gouvernements fédéral et provincial.
Lors de son point de presse, le premier ministre François Legault avait d'ailleurs lancé une mise en garde à Ottawa, soulignant que «le Québec va continuer d'utiliser la clause de souveraineté parlementaire, qu'on appelle la clause dérogatoire aussi longtemps qu'il va le falloir pour que le Canada reconnaisse les choix de société de la nation québécoise. C'est non-négociable.»
Ainsi, le ministre Jolin-Barrette demande au gouvernement fédéral de «respecter» le jugement rendu et le choix des élus québécois dans ce dossier.
«Ça faisait longtemps qu’on avait des débats au Québec sur la laïcité. On a réglé la question. Il est temps de passer à autre chose», a-t-il avancé.
Si le gouvernement fédéral décide d'aller de l'avant, cela constituerait un «manque de respect» envers les valeurs et décisions du Québec pour le ministre Jolin-Barrette.
«Ce n’est pas garanti que la Cour suprême décide d’entendre une demande d’appel, ça se fait sur permission. C'est assez particulier de constater que le gouvernement fédéral est toujours en faveur de la diversité, la différence et du multiculturalisme, mais quand vient le temps de favoriser les différences du Québec, il y a un grand manque de respect de la part de M. Trudeau et de ses ministres», a-t-il dit sur nos ondes.
Voyez l'entrevue complète de Simon Jolin-Barrette au bulletin Noovo Info 22 dans la vidéo.