Après plus d’une semaine de guerre entre le Hamas et Israël, des réservistes attendent toujours de pouvoir prendre les armes pour défendre leur pays.
C'est le cas d'Eran Bellaiche, un réserviste israélien qui habite à Netanya.
DOSSIER | Guerre Israël – Hamas
L'homme de 25 ans a fait son service militaire obligatoire, il y a quatre ans. Depuis, il n'a pas été appelé.
«S’ils m’appellent, j’irai directement», a-t-il dit. «Je suis obligé [d'y aller]. C’est mon pays. Je suis obligé de garder pour ma famille, mes copains, pour le futur. Mais maintenant, ils ont recruté trop de personnes et il n’y a pas assez d’équipement.»
«Ce n’est pas la première guerre qu’on a, mais là, tout le monde a été surpris. On croit que ça va durer longtemps»
Depuis les attaques du Hamas, Israël a mobilisé plus de 300 000 réservistes. Même s'il n'est pas sur la ligne de front, Eran voit les effets de la guerre dans son quotidien.
«J'étais à l'enterrement d'un copain aujourd'hui», a-t-il confié. «Tout le monde le sent. Il y a des postes où l'on fait des prises de sang pour les blessés et [il y a] des endroits où l’on fait des donations pour les soldats.»
Voyez le reportage de François Breton-Champigny dans la vidéo.
