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Signé local: une entreprise d'ici veut devenir un «Amazon québécois»

Signé local aspire à avoir un temps de livraison similaire à Amazon, «mais des droits et des valeurs différents».

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Signé local: une entreprise d'ici veut devenir un «Amazon québécois» MTLNI-AMAZON QUEBECOIS

Une entreprise prétend pouvoir devenir un «Amazon québécois» grâce à l’engouement pour les produits locaux depuis le début de la saga des tarifs douaniers imposés par Donald Trump et le départ d’Amazon du Québec.

En adaptant son modèle d’affaires, l’entreprise Signé local souhaite compétitionner avec le géant américain et encourager les Québécois à se doter de produits d’ici, et ce, tout en économisant sur les frais de livraison.

Signé local aspire à avoir une logistique et un temps de livraison similaire à Amazon, «mais des droits et des valeurs différents», explique le copropriétaire Louis Lespérance. Ainsi vous pouvez acheter du ketchup du Bas-Saint-Laurent, qui sera livré à votre porte dans les plus brefs délais. Chaque jour, Postes Canada et d'autres transporteurs viennent chercher les innombrables colis dans l'entrepôt de Signé local.

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«En tant que société, il faut réaliser comment on se fait traiter par les multinationales», renchérit le copropriétaire Dawei Ding.

Et ce concept semble avoir séduit les Québécois.

Selon M. Ding, le trafic en ligne a doublé, voire triplé comparativement à février 2024.

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Les copropriétaires de Signé local veulent maintenant passer à la prochaine étape et veulent «des producteurs vendent directement via la plateforme».

M. Lespérance rappelle que la livraison est gratuite à compter de 50$ d’achats, et qu’un frais fixe de livraison de 10$ sera appliqué pour un montant inférieur.

Voyez le reportage de Marika Simard dans la vidéo.