La Ville de Sherbrooke veut permettre à ses citoyens de délaisser le gazon devant leurs résidences.
Les gens pourraient opter, par exemple, pour des fleurs sauvages, un couvre-sol ou un potager, ce que la réglementation actuelle interdit.
«On a mandaté les services municipaux pour qu'il rédige un règlement qui tienne compte de la volonté du Conseil, c'est-à-dire d'autoriser les jardins de biodiversité, les potagers urbains, les couvre-sols, les prés fleuris», explique Évelyne Beaudin, mairesse de Sherbrooke.
Elle indique que la réglementation était «quand même assez flexible», mais que la problématique, c'est qu'il fallait qu'il n'y ait pas «de préjudice esthétique», ce qui peut être interprété différemment par la population et la municipalité.
Même s'il y a plusieurs avantages à cette possible modification de la réglementation, notamment au niveau de la biodiversité, il y a quand même quelques inconvénients.
Et là, ça peut être très interprétable et il y a moyen de faire quelque chose de vraiment beaucoup plus bio, diversifié et beaucoup plus agréable à l'oeil qu'un gazon très uniforme.
«On va se promener, puis on va avoir des tiques sur nous parce qu’en Estrie, c'est ici qu'on en a le plus», mentionne une citoyenne.
À voir dans la vidéo.
