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L’accusé a écopé d’une peine d’emprisonnement à perpétuité. Le juge Charles Ouellet devra déterminer le nombre d'années avant qu'il puisse faire une demande de libération conditionnelle.
Habituellement dans le cas d’un meurtre au deuxième degré, le minimum est de 10 ans avant de pouvoir faire une demande de libération conditionnelle.
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La Couronne a demandé 14 ans en raison de certains critères aggravants.
«Les facteurs aggravants étaient nombreux notamment la gratuité du geste, le caractère hyper violent de l’agression. Il y a également la désinvolture de l’accusé lorsqu’il a quitté les lieux et sur son attitude après le délit, qui ont été énumérés au tribunal», a expliqué le procureur de la Couronne, Jean-Guillaume Blanchette.
Du côté de la défense, Kevin Sanders n’a toujours pas recours à un avocat. Il reste muet tout au long du cette étape judiciaire comme c’était le cas lors de son procès.
Jeudi, la famille de Joël Mailhot a témoigné en larmes. D’ailleurs certains membres sont venus lire une lettre adressée au juge.
L’ex-conjointe de Joël Mailhot s’est adressée directement à l'accusé et n’a pas mâché ses mots. «Tu mérites une vie merdique à ta hauteur», lui a-t-elle dit.
Les deux enfants de Joël Mailhot ont souligné que la dernière image qu’ils avaient de leur père était celle de son visage défiguré à l’hôpital.
Voyez le compte-rendu de Dominique Côté au bulletin Noovo Le Fil Estrie.