Début du contenu principal.
Une «armée» de 140 bénévoles donnent de leur temps chaque semaine chez Moisson Québec, ce qui représente 40 000 heures de bénévolat chaque année. Ils trient et répartissent les 4,4 millions de kilogrammes de denrées redistribuées par l’organisme.
Depuis un an, Hélène Claveau consacre chacun de ses mardis à Moisson Québec.
«De 35 000 personnes par mois aidées par Moisson Québec avant la pandémie, on est rendus à 80 000», souligne l’ancienne infirmière.
De son côté, Judith Ross a commencé chez Moisson Québec en même temps que la pandémie.
«C’est touchant», dit-elle. «Quand je trie des denrées, le pain par exemple, quand j’en vois un tout écrasé, je me dis, à l’épicerie je le prendrais pas. Alors de quel droit je le donnerais à quelqu’un d’autre?»
À VOIR AUSSI | Budget provincial 2024: les attentes de Moisson Québec
Moisson Québec a suffisamment de bénévoles, mais la situation de la faim dans la région est criante.
«On approche du point de rupture», affirme la coordonnatrice aux communications Elisabeth Fortin.
Comment renverser la vapeur? «Ça passe par l’entraide communautaire. On vit un problème et on essaie de le régler à mesure qu’il arrive. C’est comme en santé, c’est la prévention», pense Hélène Claveau. «Pis on ne fait pas beaucoup de prévention.»
Voyez le reportage de Jean-Simon Bui dans la vidéo ci-contre.