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Les pompiers devaient secourir une fausse victime tombée de plusieurs mètres de haut sur une rive de la rivière Saint-François.
«Ça nous prépare au pire», a indiqué Daniel Cannon, lieutenant au Service de protection contre les incendies de la Ville de Sherbrooke. «Ça fait ne sorte que chacun est prêt à aller chercher la personne et comment être plus efficace.»
Lors de la simulation, les pompiers ont pu comprendre les défis à faire face dans ce type de situation. On parle notamment des points d'ancrage, de savoir bien s'attacher, mais aussi des enjeux au niveau psychologique.
«On fait face à des personnes qui peuvent être en crise ou gravement blesser», a ajouté M. Groleau.
En raison de la topographie du territoire sherbrookois, la formation de plusieurs équipes de sauveteurs spécialisées est nécessaire sur le territoire.
«Au centre-ville, la jonction des deux rivières et il y a beaucoup de gens qui vont marcher», a avancé M. Cannon.
«On est éloigné des grands centres, donc on se doit d'être autonomes», a précisé M. Groleau.
Dans la région de l'Estrie, quatre à cinq sauvetages en hauteur sont nécessaires chaque année.
Voyez le reportage de Laurence Frappier dans la vidéo.