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L’humoriste Benoit Lefebvre a voulu souligner l’histoire de cet établissement qui s’est terminée abruptement en 2014 à la suite d’un incendie dans le documentaire intitulé Saint-Ciboire: de la ruelle à la scène.
«Je trouvais ça important que ça soit dans l’histoire du Québec, qu’il y aille une petite marque dans le temps parce que ç’a lancé la carrière de tellement de gens», a exprimé M. Lefebvre en entrevue avec l’animateur Meeker Guerrier au bulletin Noovo Le Fil week-end.
À une certaine époque au Québec, les humoristes devaient emprunter ce passage souterrain et faire la tournée des bars où le Saint-Ciboire était un arrêt presque obligatoire.
«Le Saint-Ciboire, avant, c’était le quartier général des humoristes. C’est là que tout le monde se rejoignait. À l’époque c’était une fois par semaine, les mardis, et il n’y avait pas vraiment d’autres soirées comme ça», a raconté l’humoriste.
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Aujourd’hui, il existe plusieurs endroits où les artistes peuvent tenter de nouvelles blagues devant un public, notamment au Bordel qui est particulièrement apprécié des gens du milieu. De son côté, l’exclusivité du Saint-Ciboire entraînait des soirées plutôt intéressantes où les artistes partageaient l'arrière-scène avec les rats.
«Avant, au Saint-Ciboire, t’avais seulement une soirée. Donc tout le monde, que ça soit Louis-José Houde qui voulait roder un numéro de gala, un humoriste un peu établi qui rodait et quelqu’un qui commençait pour la première fois, jouaient à la même place», a-t-il dit
Le documentaire de Benoit Lefebvre sera présenté au Zoofest le 14 juillet.
Voyez l’entrevue de Meeker Guerrier dans la vidéo.