Début du contenu principal.
Le porte-parole de l'école, Lionel Perez, a déclaré que les cours avaient été annulés dimanche à l'école Yeshiva Gedola, qui abrite une garderie, ainsi que des classes de niveaux primaire et secondaire. Les élèves sont toutefois revenus en classe lundi, après l'événement qu'il a qualifié de crime haineux et d'attaque terroriste.
Véronique Dubé a assisté à la rentrée des classes. Voyez son reportage dans la vidéo liée à l’article.
«Il ne fait aucun doute que les gens sont inquiets, préoccupés par cette vague d'incidents et de crimes, mais dans l'ensemble, la population, les parents et la communauté ne se laisseront pas terroriser par de tels actes», a affirmé M. Perez, qui est le père d'une enfant qui avait fréquenté l'école, ainsi qu'un ancien membre de son conseil d'administration. Il est également l'ancien chef de l'opposition officielle de la Ville de Montréal.
La police a déclaré dimanche avoir répondu à un appel, tôt le matin, concernant des coups de feu tirés sur l'école Yeshiva Gedola, dans le quartier de Côte-des-Neiges, et avoir trouvé des douilles de balles au sol une fois sur les lieux.
Lundi matin, aucune arrestation n'avait eu lieu et la police n'a fait aucune mise à jour sur l'enquête.
Les coups de feu sur l'école représentent le dernier d'une série d'événements du genre depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, qui ont laissé la communauté juive de Montréal en haleine, incluant des coups de feu précédents à l'école Yeshiva Gedola et dans une autre école voisine, ainsi que des engins incendiaires qui ont causé des dommages mineurs à une synagogue et à un bureau de la Fédération CJA, la semaine dernière.
Personne n'a été blessé lors de ces incidents, et M. Perez a indiqué que les dégâts causés par les coups de feu de dimanche se limitaient à l'extérieur du bâtiment.
Les coups de feu ont incité la Fédération CJA, une association juive, à demander dimanche l'autorisation d'embaucher des policiers en congé pour surveiller les écoles juives et les synagogues.
Dans un communiqué publié ce week-end sur X, anciennement Twitter, l'organisation a également demandé au premier ministre Justin Trudeau de rencontrer des responsables fédéraux du renseignement et de l'application de la loi «afin de déterminer le niveau de menace contre la communauté juive et ce qui peut être mis en place pour assurer la sécurité de nos établissements».
M. Perez a déclaré que la police avait renforcé sa présence à l'extérieur de l'école lundi, à la demande de la communauté, pour prévenir de nouveaux crimes et rassurer les résidents. Il a souligné qu'il saluait le soutien apporté à la communauté par les policiers et les politiciens de tous les ordres de gouvernement, qui se sont empressés de condamner les coups de feu, et il les a exhortés à continuer à lutter contre les discours et les crimes haineux.
«Il faut réitérer qu'il n'y a absolument aucune place dans notre société pour toute forme de violence, qu'il s'agisse des écoles, des enfants ou de toute synagogue, mosquée ou église», a-t-il soutenu.