Début du contenu principal.
Selon le président des États-Unis, M. Carney a orchestré «un des plus grands retours de l’arrière de l’histoire de la politique», a-t-il évoqué en référence à l’avance importante des conservateurs de Pierre Poilievre dans les sondages à la fin de 2024. «Les Canadiens ont choisi une personne talentueuse.»
Visiblement, M. Trump entretient une opinion très différente à propos du premier ministre élu le 28 avril dernier que celle qu’il a de son prédecesseur Justin Trudeau.
D’ailleurs, M. Trump a raconté une anecdote sur l’ancien chef libéral que le premier ministre du Canada n’a pas commentée pendant la discussion ouverte aux médias dans le Bureau ovale.
Le président américain est revenu sur une conversation qu’il aurait eue avec le «gouverneur Trudeau» – le sobriquet qu’il donnait au PM quand il a commencé à menacer d’annexer le Canada aux États-Unis dans le cadre de la guerre commerciale entre les deux pays.
«Le gouverneur Trudeau m’a dit – et ça ne l’a sûrement pas aidé que je l’appelle comme ça – que ce serait la fin du Canada, des tarifs de 25% sur les automobiles», a-t-il affirmé. «J’ai trouvé ça étrange, comme réponse.»
À voir dans la vidéo.*
Donald Trump a imposé des droits de douane de 25 % sur toutes les importations d'automobiles aux États-Unis au début du mois d’avril. Cet accord comprenait une exception partielle pour les véhicules fabriqués dans le cadre de l'Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM), où seuls les composants non américains d'un véhicule fini seront frappés de taxes.
Quelques jours plus tard, M. Carney, à titre de premier ministre sortant, répliquait avec des contre-tarifs du même niveau.
M. Trump a répété mardi que «les États-Unis n’ont pas besoin» des voitures canadiennes.
*Note de la rédaction : la vidéo comprend du contenu en anglais provenant de la chaîne CNN.
Avec de l'information de La Presse canadienne.