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Mais Kathleen Legault, présidente de l’Association montréalaise des directions d’établissements scolaires, ne cache pas que tout le monde a dû faire aller ses contacts…
«Je vous dirais que les derniers jours, ça a été un petit peu une course contre la montre», a-t-elle confié à la cheffe d’antenne Marie-Christine Bergeron, vendredi au bulletin Noovo Info 17.
«Les Centres de services scolaires se sont mobilisés, mais nous aussi, on a appelé les gens qu’on connaissait et nos retraités», a-t-elle relaté.
Toutefois, depuis que le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, a chiffré la pénurie d’enseignants au Québec à 8558 postes à combler, un autre problème majeur est à attaquer: il ne manque pas que des enseignants.
«C’est là que ça devient très compliqué», affirme Mme Legault. «Ça, on n’a pas tout le personnel dans les autres corps d’emploi.»
Est-ce parce que le ministre Drainville s’y est pris trop tard pour lancer ses appels à l'aide en juin dernier? Mme Legault n’est pas certaine, mais ce qu’elle sait, c’est que «ce n’est pas la première rentrée où on court après le personnel».
«C’est un problème qui ne se règle pas et qui semble empirer d’une année à l’autre parce qu’il y a des retraites», note-t-elle.
Pour l’heure, l’Association montréalaise des directions d’établissements scolaires contrôle ce qu’elle peut contrôler – les négociations pour une nouvelle convention collective, «on n’a pas de pouvoir là-dessus», dit Mme Legault.
Ceci dit, la présidente tient à sensibiliser la population aux problèmes d’attraction et de rétention du personnel sur le réseau.
«Du personnel nous écrit à la mi-mai pour nous dire qu’il ne revient pas», souligne-t-elle. «On a toujours un ajustement de début d’année et je vous dirais qu’il est amplifié (cette année). On a plus de gens qui quittent.»
Et Mme Legault prévient que les ajustements ne sont pas finis. Voyez l’entrevue intégrale dans la vidéo ci-contre.