À l'occasion de l'ouverture des travaux parlementaire, des manifestations ont eu lieu mardi devant l’Assemblée nationale, à Québec.
Parmi les manifestants, on retrouvait des anti-vaccins, des personnes qui militent pour le droit des vapoteurs ainsi que plusieurs syndicats et groupes étudiants.
À lire également:
- Rentrée parlementaire: François Legault dévoilera son plan de match mercredi
- «Près de 60% de la population n’a pas voté pour François Legault», rappelle Manon Massé
- Les délais causent de «graves problèmes» dans le système judiciaire, dit le PLQ
Mais, la majorité des participants se sont rassemblés pour réclamer une réforme du mode du scrutin au Québec et pour contester le serment au roi.
«On a décidé de commencer par une première action: une manifestation le jour de l'ouverture des travaux à l'Assemblée nationale pour dire qu'on ne se sent pas bien représentés [...] La quantité de votes que les partis ont obtenu ne représentent pas la quantité de sièges qu'ils ont en ce moment. Il y a une frustration par rapport à ça au Québec», a expliqué Maël Ferland-Paquette, porte-parole de la mobilisation citoyenne pour la réforme du mode du scrutin.
«On est des citoyens comme tout le monde qui ont l'impression que notre vote est passé dans le beurre cet automne», lance une autre manifestante pour une réforme du mode du scrutin.
«Je trouve que ça a assez duré au Québec. Franchement, ça n'a pas sa place ici», a déclaré un manifestant contre le serment au roi.
La classe politique au rendez-vous
Les représentants de Québec solidaire et du Parti québécois ont également pris part aux manifestations.
«La grande majorité des Québécois constate qu'il faut que ça évolue. On va continuer à tendre la main et à proposer», a affirmé le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon.
À lire également: Serment ou pas, PSPP tentera d'entrer à l'Assemblée nationale
«Il faut que le mode de scrutin change parce que les distorsions que ça crée font que la voix des Québécois et Québécoises s'exprime pas», a lancé Sol Zanetti, député solidaire dans Jean-Lesage. «Il faut faire en sorte que chaque voix compte au Québec.»
Rappelons qu'au lendemain des élections du 3 octobre dernier, le premier ministre a fermé la porte à un débat sur la question à l'Assemblée nationale.
«Nous avons toujours cette position, mais la CAQ a renié sa position parce que ça favorisait sa formation politique», a souligné le député péquiste Pascal Bérubé. «C'est la plus grande distorsion de l'histoire démocratique du Québec, c'est intenable.»
Voyez le reportage de Jacques-Alain Houle ci-contre.

