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Plusieurs étudiants de l'UQAC doivent assumer les frais reliés aux dépenses courantes, comme les frais d'admission, le loyer, l'épicerie, les données cellulaires, de même que les loisirs.
Une jeune étudiante en administration à l'UQAC, Élara Girard, n'y échappe pas.
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«Juste la nourriture, ç'a juste pas de bon sens. Je vais à l'épicerie, il n'y a pas une fois que ça ne me coûte pas en bas de 100$. Je sors avec cinq articles et ça me coûte 100$ facile!», a-t-elle dit.
Au fait des coûts reliés aux études, l'association qui représente les étudiants de l'UQAC, le MAGE-UQAC, possède un fonds de crise afin de venir en aide aux étudiants. La Corporation de recherche et d'initiatives sociaux économiques du Saguenay-Lac-Saint-Jean permet d'offrir des bons d'achat aux étudiants qui ne sont pas en mesure de payer leurs factures d'épicerie.
Les membres du MAGE-UQAC mettent en place des mesures pour contrer l'inflation. Le coordonnateur général de l'association, Alexis Diard, est préoccupé par la pénurie de logements et travaille en étroite collaboration avec la direction pour régler cette problématique.
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«Il y a beaucoup de propriétaires qui en profitent pour augmenter les prix des loyers. Ce qu'on est en train de faire, c'est de pousser la direction à faire de nouvelles ententes avec certains hôtels, par exemple. C'est sûr que c'est une solution temporaire», a-t-il expliqué.
Des discussions sont aussi en cours entre le MAGE-UQAC et la ministre sortante Andrée Laforest pour essayer de trouver des solutions plus permanentes.
L'université soutient ses étudiants en offrant des ateliers pour les préparer à l'éducation financière. La responsable des services aux étudiants de l'UQAC, Caroline Gagnon mentionne que le projet universitaire doit se préparer.
«Cette année particulièrement, on continue d’offrir des ateliers pour les préparer à l’éducation financière en collaboration avec Desjardins», a-t-elle souligné.
Voyez les détails avec Marc-Antoine Mailloux ci-contre.