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Selon son rapport, les deux tiers des personnes quittant l'hôpital y retournent dans un délai de six mois. C’est le cas de Vincent Deschênes, qui souffre d’un trouble bipolaire depuis de nombreuses années.
Le résident de Beaumont, dans la région administrative de Chaudière-Appalaches, a été hospitalisé à trois reprises depuis l’automne. Et les médicaments disponibles afin de le traiter ne fonctionnent pas sur lui.
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M. Deschênes aurait souhaité obtenir des traitements de stimulation magnétique transcrânienne répétive (SMTR), mais déplore que l’accès à ce soin alternatif soit très limité. Le temps d’attente à Québec est d’au moins un an. Dix-huit de ces appareils sont disponibles pour l’ensemble du réseau public au Québec, dont neuf dans la Métropole.
«De faire plusieurs essais et que ce n’est pas concluant, je suis usé. Ça représente bien l’état dans lequel je me sentais», a-t-il témoigné.
M. Deschênes dit avoir été dans l’obligation de recevoir des soins fonctionnant par électrochocs.
L’homme à court de solutions admet avoir pensé à la mort.
«S’il y avait eu un accès à une aide médicale à mourir par rapport à la santé mentale, je serais allé vers ça. Ça devient vraiment épuisant et fatigant tous ces essais qui ne mènent à rien. Ça devient lourd», a-t-il déploré.
Voyez le reportage de Lisa-Marie dans la vidéo.
Correction: une version de ce texte stipulait que neuf des 18 appareils SMTR se trouvaient dans la Capitale-Nationale. Celles-ci se trouvent en fait dans la région de Montréal.