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De prime abord, l’Office québécois de la langue française définit le surtourisme comme étant un phénomène «caractérisé par la surabondance fréquente et récurrente de touristes dans un lieu donné, qui entraîne généralement une baisse de la qualité de vie de la population locale et des conséquences négatives sur l'environnement».
D’après des données de Tourisme Montréal, 85 % des Montréalais sont fiers de savoir que Montréal est une destination touristique phare et 75 % des gens sont conscients que le développement touristique a un impact positif sur les activités culturelles.
Des Montréalais rencontrés par Noovo Info tendent à donner raison à ces chiffres. «Honnêtement, c'est bon pour la culture», lance un homme.
«Il faut avoir des touristes à Montréal, c'est la meilleure affaire pour nous. La plupart de nos ventes et l'argent qu'on amène, c'est des touristes», rétorque une commerçante.
Les chiffres tendent à donner raison à cette dernière, alors que les retombées économiques du tourisme en 2023 étaient de 4,7 milliards de dollars.
«Au-delà de l'hôtel dans lequel tu habites, des attractions qui tu visites, la façon dont tu es accueilli par les résidents d'une destination, c'est le premier critère», révèle Aurélie De Blois de Tourisme Montréal.
Des touristes rencontrés par Noovo Info confirment cet argument. «[Les Québécois] sont des gens très calmes, posés. C'est un lieu hyper agréable pour vivre ici. Nous, on aime beaucoup», confie une Française.
Afin de limiter les impacts potentiels du tourisme à Montréal, qui se concentre surtout au Vieux-Montréal, le Mont-Royal et les alentours du Stade olympique, Tourisme Montréal invite les visiteurs à découvrir d’autres quartiers.
«Je pense notamment au Champ de Tournesols, dans le quartier Ahuntsic-Cartierville. L'an passé, c’est ce qui a fait converger des touristes Ahuntsic-Cartierville pour la première fois de l'histoire», indique Aurélie De Blois.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.