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Mais à quel point la forme physique est-elle cruciale dans l’exercice des fonctions de pompier?
Pour avoir une idée de l’effort demandé, Jean-Simon Bui a enfilé l’uniforme complet des pompiers de Québec, bombonne d’oxygène incluse, et a effectué des exercices de simulation.
Sous la supervision de lieutenants instructeurs du SPCIQ (Service de protection contre les incendies de Québec), le journaliste de Noovo Info a secouru un mannequin de 140 livres dans un logement exigu, les yeux bandés comme s’il était aveuglé par la fumée.
«L’appareil respiratoire, ça se trouve à être un des outils principaux du pompier», a expliqué le lieutenant instructeur, Mathieu Pouliot-Roy. «Si on n’a pas ça dans un incendie, on ne donne pas cher de notre peau!»
Avec une réserve d’oxygène de 45 minutes, Jean-Simon Bui en avait amplement pour effectuer le sauvetage du mannequin.
La recherche de victimes à l’intérieur s’effectue à quatre pattes, pour éviter de tomber dans un trou. Le pompier suit le boyau et tente de repérer des victimes à tâtons.
«La simulation qu’on fait, c’est une recherche primaire de victime dans un immeuble multi-logements», a détaillé le lieutenant instructeur, Steve Gauthier. «Si tu trouves quelqu’un dans un bloc d'appartements, tu vas avoir à tirer sur une longue distance.»
Après avoir repéré la victime, notre journaliste l’a tiré sur 100 pieds jusqu’à la sortie.
«Les pompiers, dans leur travail, ce qu’ils font le plus, c’est se préparer à une intervention», a ajouté le porte-parole au SPCIQ, Alexandre Lajoie. D’où l’autorisation reçue pour les entraînements extérieurs.
Les pompiers doivent cependant être habillés et prêts à décoller en 80 secondes. Alors, vous risquez de voir les pompiers de Québec s’entraîner dans un parc près de chez vous.
«Des burpees, des push-ups, des redressements assis, allez les voir, et peut-être même, si vous voulez en faire avec eux autres, je suis sûr que ça va leur faire plaisir», a conclu M. Lajoie.
Voyez le reportage de Jean-Simon Bui ci-contre.