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Des coups feu ont fait quatre blessés près du collège Montmorency et les élèves du Cégep de Saint-Jean-sur-Richelieu ont également été confinés en raison du comportement «suspect» d’un jeune homme portant une veste pare-balle.
Comment les policiers réagissent-ils lorsqu’un appel de ce genre est fait au 911?
Dès le départ, les autorités vont s’assurer d’envoyer un maximum de personnel, surtout lorsqu’il s’agit d’une situation où il y a un grand nombre de victimes potentielles, comme dans une école.
«Il faut considérer que les élèves, normalement, sont confinés dans leur classe, donc les classes sont barrées avec les professeurs. Le danger n’est pas dans une classe», a expliqué l’ancien inspecteur d’interventions tactiques à la Sûreté du Québec, Luc Blouin, en entrevue avec l’animatrice Sabrina Rivet, au bulletin Noovo Le Fil 22.
Une fois que le suspect principal est arrêté, les policiers restent vigilants dans l’éventualité où il y aurait d’autres individus dangereux. Ensuite, toutes les personnes et les classes seront fouillées.
Certains collèges en Ontario participent à des pratiques communément appelées de lockdown. Au Québec, ces scénarios sont envisagés, notamment avec la direction et le corps professoral des écoles, qui exécutent des «pratiques de bureaux». Mais il pourrait être avantageux d’en faire un peu plus, selon M. Blouin.
«On ne peut pas être contre la vertu, sauf qu’il y a beaucoup de questions qui se posent par rapport à l’anxiété qu’on pourrait créer à certains étudiants, surtout dans des classes de plus jeunes», a ajouté l’ancien inspecteur.
Voyez l’entrevue intégrale dans la vidéo.