Des milliers de manifestants brésiliens se sont attaqués au palais présidentiel, au Congrès et à la Cour suprême, dimanche.
Qu'est-ce qui a causé ces débordements?
Il s’agit en fait de l’apogée d’une contestation qui a débuté à la suite de la défaite de l’ex-président d’extrême droite Jair Bolsonaro contre le politicien de gauche Luiz Inácio Lula da Silva en octobre dernier.
Voyez le reportage de Louis-Philippe Bourdeau dans la vidéo.
Les émeutiers sont convaincus que la victoire leur a été volée et réclament même une intervention militaire. Rappelons que Bolsonaro a obtenu 49% des voix, contre 51% pour Lula.
«Il n’y a pas de précédent dans l’histoire de notre pays, a déclaré le président élu. Il n’y a pas de précédent pour ce que ces personnes ont fait et elles seront punies.»
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Lundi, on recensait 1200 arrestations, tandis que les forces de l’ordre en sont encore à évaluer l’ampleur des dégâts.
Jair Bolsonaro a dénoncé à partir de la Floride les débordements et a nié avoir été l’un des moteurs de cette révolte.
«J’espère que la foi envers les mensonges de Bolsonaro va être réduite. Cela sera très important, parce qu’il est très difficile de conserver une démocratie lorsqu’une grande partie des citoyens ne croient pas aux règles du jeu et aux valeurs démocratiques», a souhaité l’ancien ministre de l’Éducation du Brésil et président de la Société brésilienne pour l’avancement de la science, Renato Janine Ribeiro.
Pour le reportage intégral, visionnez la vidéo.
