La Ville de Sherbrooke a finalement reçu les résultats d’une étude sonore qu’elle avait commandée au ministère des Transports en 2021.
Certains secteurs ont été analysés, mais la municipalité devra payer pour une seconde étude si elle souhaite avoir une meilleure idée du problème.
«Je ne vois pas sur quelle planète ça peut prendre quatre faire une étude sonore dans un secteur aussi précis. Donc pour moi, ça démontre qu’ils n’accordent pas la même importance à la question que nous», a lancé la mairesse Évelyne Beaudin lors du comité plénier du 2 septembre.
Cette première analyse aura tout de même démontré que deux des trois secteurs visés dépassent le seuil du 65 décibels — soit la limite pour être admissible à des mesures d’atténuation du bruit.
Questionné sur l’enjeu du délai, le ministère des Transports explique avoir attendu à 2023 pour lancer les appels d’offres en raison de la pandémie et du faible trafic automobile sur l’autoroute durant cette période.
«Les valeurs de cette étude-là n’auraient pas été probantes, alors que le télétravail était obligatoire jusqu’en février 2022», ajoute la porte-parole au ministère, Isabelle Dorais.
Des données préliminaires ont également été transmises aux fonctionnaires de la ville de Sherbrooke en 2024, soutient Mme Dorais.
Il est encore trop tôt pour parler de quelles mesures d’atténuation du bruit qui pourraient être envisagées. Toutefois, l’étude a également présenté le coût moyen de 12,5 millions de dollars par kilomètre de mur antibruit.
Les élus devront décider s’ils souhaitent aller de l’avant avec une deuxième étude — dont le prix pourrait s’élever à 100 000 dollars — lors d’une prochaine séance du conseil.
Voyez le reportage d'Alex Sauro.
