La panne de courant massive à Cuba n'a pas empêché des Québécois à revoir leur plan de voyage. Noovo Info est allé à leur rencontre, quelques heures avant un vol pour Varadéro.
«Il y a des gens qui sont à l’hôtel et disent que tout est correct. Il y a de l’électricité, tout est beau», a confié un voyageur à l'aéroport international Montréal-Trudeau (YUL).
«J’ai reçu un appel de mon agent qui m’a dit que tous les efforts ont été redirigés vers l’hôtel pour y maintenir l’électricité», a affirmé un autre homme à Noovo Info.
Cuba a subi une panne d'électricité générale sur toute l'île vendredi. Une partie du service a été rétablie samedi, mais la plupart des résidents étaient toujours sans électricité lundi. La moitié des foyers de La Havane ont retrouvé le courant aussi. Le ministre de l'Énergie du pays a exprimé l'espoir que le réseau pourrait être rétabli lundi ou mardi.
«C'est une panne complète. Les écoles sont fermées jusqu’à nouvel ordre. Les services essentiels et gouvernementaux sont tous fermés. Les banques qui n’ont pas de génératrice ne peuvent pas fonctionner», a précisé Yoyi Garcia, qui tient le blog La Cubaquoise. «Le peuple est déjà en mode survie depuis longtemps, mais là ça va l’être encore plus.»
Dans l'une de ses vidéos sur Tik Tok, Mme Garcia affirme que plusieurs hôtels ont manqué d'électricité et certains ont même relocalisé leurs touristes dans d'autres établissements.
«Ça sera une expérience à vivre s'il n'y a pas de courant.»
Même si certains voyageurs ont été rassurés par rapport à la situation, d'autres sont toujours un peu inquiets.
«Notre vol a été décalé de 24h. On a dû changer de destination, qui est passée de Holguin à Varadero», a expliqué une femme au micro de Noovo Info. «À l’hôtel, ils ne nous ont rien dit. On prend la chance d'y aller quand même.»
«On a un peu d’inquiétude par rapport à l’approvisionnement de la nourriture. Les transports sont affectés aussi», a avoué une autre Québécoise. «On pense plus aux cubains qui sont plus mal que nous, en ce moment. C’est quasiment gênant d’aller là.»
Voyez le reportage de Lili Mercure dans la vidéo ci-contre.
