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Le président-directeur général de Via TGF, Martin Imbleau, a indiqué que la vitesse du train qui circulera sur 1000 km de rails sera connue. Il est d’ailleurs convaincu qu’un gouvernement conservateur et le départ du ministre des Transports Pablo Rodriguez ne feront pas dérailler le projet, qui est bien enclenché, selon lui.
«Le projet est nécessaire. Je suis confiant», a-t-il lancé lors d’un entretien avec Noovo Info, jeudi.
Trois consortiums ont déposé des propositions quant au projet de train entre Toronto-Québec cet été. M. Imbleau affirme que d’ici la fin de l’année, «on va annoncer avec qui on fait ce projet-là et c’est quoi l’ambition de ce projet-là». «Est-ce qu’on va faire un train rapide ou très rapide?»
M. Imbleau ne craint pas que M. Poilievre mette des bâtons dans les roues de ce projet et soutient que cela profitera à tous les Canadiens.
«Pas le projet d’un homme. C’est un investissement et on génère un bénéfice économique», a soutenu le PDG de Via TGF.
En août 2022, le gouvernement fédéral parlait d’un coût de 12 G$ pour le projet. Mais aujourd’hui, par prudence ou pour éviter la controverse, le patron de Via TGF ne veut pas donner d’estimation.
«La raison pour laquelle on se plante dans de grands projets, c’est qu’on donne des chiffres et un calendrier avant de faire nos devoirs», a-t-il expliqué. «Quand j’aurai fait mon travail avec des chiffres, on annoncera où on s’en va.»
Le train à grande fréquence passera par la ville de Québec, mais également par les villes ontariennes et québécoises de Peterborough, Ottawa, Montréal et Trois-Rivières. Il sera construit par tronçons.
Québec sera-t-il le dernier tronçon construit? Il est trop tôt pour le dire, répond M. Imbleau, qui veut rassurer les Québécois inquiets de devoir payer trop cher pour ce projet.
«Les Québécois vont aimer ce qu’on est en train de développer», a-t-il conclu.
Voyez le reportage de Mathieu Boivin dans la vidéo.