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L’homme de 49 ans a été reconnu coupable du meurtre au premier degré de l’étudiante de 19 ans en avril 2000. Il aura fallu moins d'une heure aux jurés pour en venir à un terrain d'entente. Selon un avocat à l'aide juridique de Chicoutimi, la Couronne avait présenté un bon dossier.
«Ça veut dire que le Ministère public, soit la Couronne, avait de très bons éléments de preuve qui étaient très solides», a expliqué Me Olivier Théorêt.
La sentence pour ce type de crime est automatiquement une peine d'emprisonnement à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant 25 ans.
«C’est une peine pour la vie», a précisé Me Théorêt. «Dans les cas de meurtres, je pense que c’est très rare que la personne va etre libérée après ces 25 ans et après son premier examen à la Commission des libérations conditionnelles.»
Les avocats de la défense auront normalement jusqu'à 30 jours pour faire appel du verdict. Avant d'aller de l'avant, ils devront faire une analyse complète du dossier.
«Dans des cas particuliers comme un meurtre, on peut demander une prolongation de délais au cour d’appel et normalement c’est accordé», a toutefois assuré Me Théorêt. «On devra quand même convaincre notre direction qu'on a de bonnes chances parce qu'on ne va pas y aller comme ça. C’est beaucoup de ressources judiciaires. Ce sont des coûts qui sont importants. Pendant qu’on fait ce travail, on ne s’occupe pas de nos autres clients qui sont tout aussi important à l’aide juridique.»
Voyez le reportage de Pierre-Alexandre Fontaine dans la vidéo.