Début du contenu principal.
Selon des organismes sherbrookois, l’augmentation du coût de la vie contribue fortement à l’apparition d’idées noires chez nos proches.
Par exemple, JEVI a enregistré 537 interventions supplémentaires dans la dernière année et l’endettement était souvent source de détresse. «Tout ce qui entoure la finance des gens, la situation qui est plus précaire et l'accès au logement sont revenus très souvent dans le discours de notre clientèle», a expliqué Tania Boilard, directrice générale de JEVI, centre sur la prévention du suicide.
L’organisme Moisson Estrie a remarqué que des gens venant chercher de l'aide alimentaire vivent de plus en plus situations pénibles et angoissantes. L’équipe a même a dû intervenir lors d’une crise suicidaire pas plus tard que cet été.
«Le suicide n'est pas une option, mais c'est un manque d'options», a affirmé Mme Boilard. «Quand on en parle ou voit un professionnel, leur rôle est de nous ajouter des outils pour toute la vie, pas juste pour cet épisode. C'est de se rappeler que ce n'est pas une finalité.»
De son côté, l’organisme Solution Budget plus observe également une augmentation de la détresse liée à l’inflation.
«Ce sont les gens qui n'y arrivent plus ou qui sont très serrés», a révélé Michèle Goyette, codirectrice et porte-parole de Solutions Budget Plus. «C'est souvent un problème de gestion et des revenus insuffisants. Parfois, on est très limité dans les solutions qu'on peut apporter.»
Voyez le reportage d'Alexandra Paré dans la vidéo.
Pour recevoir de l’aide immédiate, visitez suicide.ca ou appelez au 1 866 APPELLE (1 866 277-3553).