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Il s’agit d’une tendance à la hausse qui entraîne évidemment des élections partielles couteuses pour les contribuables, alors qu’il s’agit d’une augmentation de 41% de départs comparativement à il y a quatre ans.
Voyez le reportage de Raquel Fletcher, qui s'est entretenue avec deux maires sur le sujet.
«J’ai commencé en politique municipale en 1986, où la politique était plus facile», raconte le maire de Lévis, Gilles Lehouillier.
Selon lui, la société d’aujourd’hui est plus complexe qu’à l’époque. «On a beaucoup de groupes plus extrêmes [à gauche ou à droite]. Quel est le rôle de l’élu, c’est d’essayer d’être la synthèse de tout ça dans une communauté. Ce n’est pas toujours facile», soulève-t-il.
Le taux d’abandon des sièges est plus élevé dans les plus petites municipalités, où le rôle de conseiller ou de maire est à temps partiel.
«C’est clair que plus les municipalités sont petites, plus c’est difficile. Les gens peuvent aborder les élus dans les lieux publics. D’autres maires m’ont dit qu’il y a des gens qui vont jusqu’à leur domicile pour les engueuler», relève le maire de Baie-Saint-Paul, Michaël Pilote.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.