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Aux yeux de Pascal Vaillancourt, ces journées sont «encore très importantes au Québec ou au Canada», alors que la discrimination à l’endroit des personnes LGBTQ+ est malheureusement toujours présente sur notre territoire.
«Je pense que c’est un jeune Canadien sur cinq qui est victime de ça dans son milieu», a expliqué le directeur général du centre spécialisé Interligne mercredi sur les ondes de Noovo Info.
«C’est un processus identitaire, donc c’est encore une façon d’intimider dans les écoles aujourd’hui. Le vocabulaire homophobe ou transphobe est encore très utilisé pour intimider ou violenter des jeunes.»
M. Vaillancourt a tout de même admis que le comportement chez les jeunes s’est nettement amélioré depuis les dernières années, alors que les gens semblent davantage au parfum de la réalité de la communauté LGBTQ+.
«Je pense que les jeunes ont beaucoup plus accès à l’information qu’on avait auparavant avec l’arrivée des cellulaires, d’internet et de la multiplication des ressources, mentionne-t-il. Beaucoup plus de jeunes s’identifient aux communautés LGBTQ+ qu’il y a 15-20 ans.»
«Même si les choses avancent et s’améliorent, il n’en demeure pas moins qu’il reste du travail à faire», affirme-t-il.
Pascal Vaillancourt estime que la discrimination et l’intimidation à l’endroit des personnes LGBTQ+ peuvent provenir d’un manque d’éducation, mais également par «le manque d’intérêt pour la différence et la diversité» chez certaines personnes.
«Je ne dirais pas que ça vient nécessairement des parents, je pense que ça peut venir de n’importe quel endroit qui n’est pas sécuritaire. Ça peut venir du milieu scolaire, ça peut venir des milieux familiaux…»
«Les communautés ne veulent pas avoir des experts des communautés LGBTQ dans la société, ce qu’ils veulent avoir, c’est des gens qui sont alliés, qui sont curieux de leur réalité sans poser des questions intrusives, qui sont intéressées», a conclu M. Vaillancourt.