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Pourtant, quatre mois plus tôt la Coalition Avenir Québec a refusé cette augmentation.
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Cette dernière annonce en a surpris plus d'un.
«C'est une agréable surprise. Ça fait depuis plusieurs années qu’on se bat pour revoir à la hausse cette redevance. On est quand même content de voir que finalement l’ensemble des partis au gouvernement du Québec y sont favorables», a déclaré Rébecca Pétrin, directrice générale d’Eau Secours en entrevue avec Michel Bherer au bulletin Noovo Le Fil 17.
Actuellement, les embouteilleurs paient 70$ pour un million de litres nets au Québec alors qu'en Ontario le prix a été fixé à 500$.
«Au Québec, on est ancré dans la croyance populaire qu’on va avoir de l’eau pendant des siècles encore à venir. On voit, dans les derniers étés, des stress hydriques dans certaines régions, des citoyens qui arrivent avec des puits à sec [...] Je crois que les Québécois commencent à réaliser qu’une mauvaise gestion de l’eau fait en sorte que certaines municipalités se voient manquer d’eau. Le questionnement est: “qui sont les responsables de cette pénurie?”», a expliqué Mme Pétrin.
Le Québec possède trois pour cent des réserves mondiales d’eau douce, mais plus pour longtemps...
«Malheureusement, ces eaux ne sont pas renouvelées. Il y a seulement un faible pourcentage qui est renouvelé annuellement. La majorité de l’eau provient de la fonte des glaciers il y a des millions d’années. On met beaucoup de pression dans certaines régions et on épuise nos ressources», a-t-elle précisé au bulletin Noovo Le Fil 17.
Voyez l’entrevue complète de Rébecca Pétrin avec l’animateur Michel Bherer.