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La première grève des postiers avait d’ailleurs causé des pertes de revenus d’un milliard de dollars pour les petites et moyennes entreprises à travers le pays, elles qui «utilisent Postes Canada pour leurs opérations», indique Jasmin Guénette, vice-président des Affaires nationales à la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI).
«Quand les services sont à l’arrêt, ça frappe de plein fouet un très grand nombre de commerçants», a-t-il lancé.
Une grève paralyserait des milliards de dollars de revenus du commerce électronique et laisserait les consommateurs ruraux attendre des biens essentiels, selon l'entreprise de transport alternative Stallion Express.
Les employés de Postes Canada pourraient se rendre sur les lignes de piquetage dès jeudi, la prolongation des conventions collectives existantes entre la société d'État et le syndicat expirant le 22 mai.
Une grève ou un lock-out constituerait en moins de six mois la deuxième interruption du service postal après que 55 000 employés ont débrayé pendant 32 jours en novembre et décembre.
«Ça risque d’être difficile pour les citoyens, mais ils vont continuer de nous appuyer», a affirmé Serge Perreault, facteur chez Postes Canada.
Le spectre d’une deuxième interruption du service postal en raison d’une grève inquiète grandement la population.
Voyez le reportage de Juliette Poireau dans la vidéo.