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C’est qu’il y a une multitude de bactéries dans notre système digestif qui peuvent en dire long sur notre génétique.
«Dans notre système digestif, il peut y avoir jusqu’à 200 milliards de bactéries. Ce qu’on veut, c’est associer certaines bactéries à une génétique qui est propre au participant. Les résultats vont varier selon l’environnement, le mode de vie et l’alimentation d’une personne», a déclaré Simon Girard, professeur en génétique humaine à l’UQAC.
Selon M. Girard, ce type de recherche se déroule souvent dans les grands centres comme Montréal ou Québec. Les plus petites municipalités ou régions sont donc moins représentées.
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Au cours des prochains mois, la Cacavan va se promener dans la région pour rencontrer la population et recruter des participants à l’étude.
C’est une idée qui vient d’une étudiante à la maîtrise en sciences cliniques et biomédicales de l’UQAC. Julie Boulbès souhaitait lancer un projet où les microbiotes et la génétique seraient au cœur de l’étude pour faire un portrait de la population du Saguenay–Lac-Saint-Jean.
«Ce qui est différent avec le projet Portrait de famille, c’est que nos échantillons vont provenir de participants qui sont en santé, alors que d’habitude, ce type de projet se concrétise dans les hôpitaux avec des gens malades», a ajouté Julie Boulbès.
Dès 2024, l’équipe de Portrait de famille partagera ses résultats.
Voyez le reportage de Jade Laplante.