La mort de la sergente de la Sûreté du Québec (SQ), poignardée à mort lors de l’arrestation d’un suspect, aurait-elle pu être évitée avec l’aide d’un intervenant social?
Selon le travailleur social et retraité à la SQ, Michel Oligny, l’arrivée hâtive d’un travailleur social sur les lieux de l’évènement aurait pu avoir des conséquences tragiques pour ce dernier.
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«Dans le cas d’hier soir, s’il y avait fallu qu’un intervenant social arrive avant les policiers, il serait mort», a lancé M. Oligny, qui rappelle en entrevue au bulletin Noovo Le Fil Mauricie que le travail des policiers est excessivement dangereux.
M. Oligny explique que dans certaines situations, les services d’un intervenant social peuvent grandement aider au travail des policiers. Des conditions doivent toutefois être remplies, a-t-il nuancé.
Crédit photo: Noovo Info
«Les policiers doivent se rendre sur les lieux en premier», a affirmé M. Oligny. «On sécurise les lieux et par la suite, s’il n’y a pas de danger, les intervenants sociaux vont faire ce qu’ils peuvent.»
Rappel des faits
Deux policiers procédaient à l’arrestation d’un individu concernant des menaces. Au moment de lui lire ses droits, l’homme se serait emparé d’un long couteau, s’apparentant à un sabre, et a attaqué la policière qui aurait ensuite chuté d’un balcon.
Un collègue patrouilleur a ensuite ouvert le feu sur le suspect, l’atteignant mortellement. Le nom de l’homme a ensuite été dévoilé par les autorités. Il s’agit d’Isaac Brouillard Lessard, âgé de 35 ans.
La sergente décédée est Maureen Breau. Elle comptait un peu plus de 20 ans d’expérience au sein de la Sûreté du Québec. Elle était affectée au poste de la MRC de Maskinongé.
Crédit photo: Sûreté du Québec
«J’offre mes sympathies à la famille», a conclu M. Oligny.
