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Un total de 27 victimes, tant des femmes que des adolescentes, ont demandé une trousse médicolégale au CALACS Agression Estrie depuis le 1er avril 2023. En juillet 2022, on en rapportait 16 trousses depuis le 1er avril 2022.
«C’était majoritairement une situation d’agression sexuelle en contexte d’intoxication volontaire», a expliqué Laurence Morin, intervenante psychosociale du CALACS Agression Estrie.
Selon l’organisme, l’éducation et la sensibilisation au public pourraient permettre de réduire le nombre d’agressions sexuelles. Aussi, on souligne l'importance d'accompagner les victimes.
«Si la personne a vécu une agression sexuelle récente, il est possible d’aller au CHUS Fleurimont pour avoir accès à des soins de santé et aussi de faire une trousse médicolégale dans laquelle on peut prendre des preuves. [...] À partir de là, la personne va pouvoir réfléchir: "est-ce que je veux porter plainte et entamer des procédures judiciaires?"», a précisé Mme Morin en entrevue.
«Jamais on ne va pas faire de pression. On va juste éclairer [la victime]»
En plein été, CALACS Agression Estrie tient à rappeler également l’importance de la notion du consentement.
«C’est de questionner tout le monde sur notre propre comportement comme partenaire sexuel. Donc, au quotidien c'est de voir: "est-ce que je respecte vraiment toutes les limites et les besoins de l’autre partenaire dans une sexualité qui est égalitaire et saine?" Le but est, entre autres, de prendre soin de l’autre personne», a soutenu l'intervenante psychosociale.
Voyez le reportage de Dominique Côté ci-contre.