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Au Saguenay-Lac-Saint-Jean, cela concerne plus de 1200 fonctionnaires basés dans les bureaux de Jonquière.
Au total, le SEI et l'Alliance de la fonction publique du Canada représentent 35 000 membres. Ceux-ci ont voté en faveur d’une grève vendredi dernier, alors que les employés de l'ARC sont sans contrat de travail depuis plus d'un an.
Le président national du Syndicat des employés de l'impôt (SEI), Marc Brière, était de passage au bulletin Noovo Le Fil Saguenay afin de faire le point sur des négociations qui durent depuis près d’un an et demi.
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«Malheureusement, il n’y a aucun progrès qui n’a été accompli sur aucune de nos priorités à la table de négociation, que ce soit au niveau des salaires, du télétravail ou des horaires de travail. Dans le fond, on n’a pas parlé de grand-chose depuis un an et demi», déplore M. Brière.
Le syndicat demande notamment un ajustement salarial de 9%, pour combler l’écart entre ses membres et les employés de l’Agence des services frontaliers. Des augmentations salariales de 4,5 % la première année et de 8 % pour les deux dernières années figurent aussi parmi ses revendications.
Si la grève est déclenchée, des délais pourraient être à prévoir dans le traitement des déclarations d’impôt. «Malheureusement, ce serait une conséquence. On va assurer les services essentiels [comme] payer les gens qui attendent des crédits de TPS, les prestations fiscales pour enfants, les nouveaux programmes pour les soins dentaires, il n’y a pas de problème là-dessus», relève M. Brière.
«Notre but, ce n’est pas d’impacter la population, mais on est à bout de patience. Malheureusement, le gouvernement et l’ARC nous poussent à aller vers les extrêmes», insiste-t-il.
Une nouvelle ronde de négociation aura lieu du 17 au 20 avril prochains.