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En effet, le gouvernement Legault souhaite solliciter davantage ce groupe de travailleurs au cours des prochaines années dans le but de désengorger les hôpitaux de la province.
Une décision qui semble ravir certains intéressés, mais qui provoque également plusieurs questionnements.
Voyez le reportage de Fanny Lachance-Paquette dans la vidéo qui accompagne ce texte.
«On est tout à fait d’accord avec l’avancement des soins préhospitaliers au Québec. Par contre, depuis deux ans nous sommes sans contrat de travail», a déploré Martin Coulombe, vice-président chez Syndicat préhospitalier, mercredi.
Il a expliqué à Noovo Info que le gouvernement Legault n’a toujours pas reconnu les tâches déjà réalisées par les paramédics en termes de soins de santé.
«Le gouvernement nous annonce comme ça qu’il veut encore faire avancer notre service. On se questionne juste sur pourquoi il ne reconnait pas ce qu’on fait déjà», a ajouté M. Coulombe.
Les nouvelles responsabilités ont été saluées par les paramédics, qui se disent prêts à relever ces nouveaux défis.
«Effectivement, les paramédics peuvent avoir davantage de rôles et de responsabilités», a lancé Joey Ouellet, président de la Corporation des paramédics du Québec.
De son côté, la paramédic et relationniste de la Coopérative des techniciens ambulanciers de la Montérégie (CETAM), Valérie Bélanger, estime que le groupe de travailleurs est «une ressource essentielle pour le système de santé et pour régler certains problèmes».
«Quand on regarde en région, où il n’y a pas d’hôpital de proche, le paramédic peut prendre toute sa valeur au niveau communautaire», ajoute M. Ouellet.
Mme Bélanger mentionne que cette annonce permettra notamment aux paramédics de traiter des patients sans forcément les transporter aux urgences.
«On est heureux de voir que nos compétences vraiment vont être prises en compte pour aider le réseau. C’est sûr que c’est une annonce. On attend concrètement ce que ça va venir changer...»