Un chercheur de l’Université Laval a reçu une subvention de plus de 7 millions de dollars pour travailler sur des méthodes qui permettraient de réduire l’utilisation de pesticides dans les champs canadiens. Plus de 140 étudiants travaillent sur ce projet en laboratoire et dans les plantations, un peu partout au Canada.
Les chercheurs se penchent notamment sur une solution pour contrôler les cicadelles, qui ravagent plusieurs types de plantations, dont les fraises et les bleuets.
«Nous avons une colonie de cicadelles et nous faisons des recherches moléculaires», a expliqué Edel Pérez-López, professeur agrégé à la de la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation de l'Université Laval. «On va voir quels sont les microbes à l'intérieur de l'insecte qu'on peut utiliser pour contrôler les cicadelles elles-mêmes.»

L'autre objectif du groupe de recherche est d'optimiser l'utilisation de pesticides dans nos champs. Présentement, les producteurs seraient dépendants aux pesticides notamment en raison des changements climatiques, d'après le professeur Edel Pérez-López.
«Si nous avons le bon moment de l'année, du mois, de la semaine ou de la journée pour l'application d'insecticides, on peut en appliquer moins [dans les champs]», a-t-il mentionné.

Enfin, les chercheurs espèrent trouver des solutions concrètes et les présenter aux agriculteurs québécois d'ici quatre ans.
Voyez le reportage de Laurence Royer dans la vidéo.

