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Bien que les postes dans le milieu de l’éducation ont été éxemptés, cela n’a pas été le cas pour les travailleuses en petite enfance.
«On est une partie de l’éducation pourtant. Les gens doivent aller travailler et les enfants doivent être gardés», a déploré Aurélie Dumas, directrice du CPE La Plume et l’enfant, à Montréal.
Une éducatrice du CPE a son permis jusqu’au mois d’octobre et devra donc retourner chez elle. Une nouvelle extrêmement choquante pour tous les employés.
Cinq autres éducatrices ont un permis de travail temporaire et espèrent que le moratoire ne sera pas prolongé.
«On perd quelqu’un de génial. C’est un choc pour tout le monde», a affirmé Mme Dumas.
Interrogée par Noovo Info, la ministre de l’Immigration, Christine Fréchette, ne compte pas revenir en arrière.
De son côté, la ministre de la Famille, Suzanne Roy, a refusé de commenter la situation.
Cette situation survient alors que des milliers d’intervenantes en petite enfance pourraient débrayer cet automne pour faire pression sur le gouvernement.
Des syndicats qui représentent 12 000 travailleuses dans les CPE syndiquées à la CSN d'affirmer qu'ils sont «à mille lieues de s'entendre» avec Québec quant au renouvellement de leurs conventions collectives.
Ces syndicats rattachés à la Fédération de la santé et des services sociaux, affiliée à la CSN, n'en sont toutefois pas au même degré d'avancement que ceux de la CSQ, où les membres dans les Centres de la petite enfance ont déjà approuvé à 85 % un mandat de «grève progressive», à exercer au moment opportun.
Voyez le reportage de Véronique Dubé dans la vidéo.