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Pour combler les trous dans les horaires, plusieurs pharmacies font affaire avec des agences de pharmaciens remplaçants. Mais, ce qui semblait être une bonne idée au départ est devenu un enjeu.
«Le problème c'est que plusieurs agences ont vu leurs tarifs augmenter de façon importante. Ils offrent des salaires très attrayants», a expliqué Raphaël Gagnon-Paradis, pharmacien-propriétaire.
Pour le président de l'Association québécoise des pharmaciens propriétaires (AQPP), cette façon de faire n'est pas l'«idéal» à long terme.
«Ça fait en sorte que ces pharmaciens se désinvestissent un peu», a avancé Benoît Morin, pharmacien. «Ils n'ont pas une pratique proche de la clientèle, connaissent moins la politique et les procédures.»
En raison du manque d'effectifs, les pharmaciens-propriétaires doivent se tourner vers l'automatisation des services et le renouvellement en ligne pour faciliter le processus avec les clients.
«Il y a une époque, la pharmacie était reconnue pour sa rapidité», a dit M. Gagnon-Paradis. «On demande aux gens de nous aider.»
«Mieux on planifie notre travail et plus on va être habilité à répondre aux urgences qui arrivent», a mentionné Isabelle Levasseur, pharmacienne-propriétaire.
Voyez le reportage de Jade Laplante dans la vidéo.