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Noovo Info a rencontré le chef péquiste cette semaine à Québec pour revenir sur les dossiers sur la table du parti tandis que l’été 2024 commence sur fond d'ascension fulgurante dans les derniers mois. Une ascension devenue évidente après la victoire fracassante de son candidat Pascal Paradis lors de l'élection partielle de Jean-Talon en octobre 2023.
L’avocat de formation a «Jean-Talonnisé» la région de Québec et le PQ pourrait «Jean-Talonniser le Québec, si le parti de «PSPP» peut poursuivre sur sa lancée, espère le chef.
«Je ne cache pas qu'on est très heureux d'être forts, d'être solides», s’est réjoui Saint-Pierre Plamondon en entrevue avec le chef d’antenne du bulletin Noovo Info Québec, Jean-Simon Bui.
Le dossier du transport structurant dans le grand Québec en demeure un à régler et le PQ se dit toujours en faveur d’un lien inter-rives.
«Ça prend un lien entre Lévis et Québec», assure St-Pierre Plamondon.
Sous quelle forme? «On veut que ça soit dans un réseau de transport collectif à la hauteur d'une ville comme Québec, c'est à dire un investissement dans des transports collectifs qui, notamment, permet qu'on ait moins de trafic», répond-t-il.
Le tout, sans voiture.
En fin de session à l’Assemblée nationale, le PQ a déploré que la commission spéciale sur le temps d'écran des jeunes, qui sera vraisemblablement mise sur pied cet automne, n'aura pas à remettre son rapport avant mai 2025.
«Le gouvernement doit se pencher sur ce temps d'écran-là», a martelé St-Pierre Plamondon.
«PSPP» croit que, même dans sa famille, les médias sociaux et le téléphone affectent le temps qu’il passe avec ses enfants.
«J'en suis conscient», dit-il. «J'essaie de le gérer, mais c'est déjà pas simple pour un adulte de gérer cet aspect-là…»
Le chef du PQ croit que le gouvernement doit s’attaquer à cette situation et que la commission doit mener ses travaux en accéléré pour que des mesures concrètes soient mises en place dès janvier 2025.
Enfin, le PQ maintient le cap dans son idée d’un Québec indépendant, tant et aussi longtemps que ses partisans militent dans le respect.
«Je dirais que la société québécoise va être paisible et très positive le jour où on se dit tous et toutes Québécois et Québécoises», dit-il en continuant de se défendre contre les critiques de Québec solidaire (QS) qui a accusé son projet d’indépendance d’être un «référendum contre l’immigration».
«Je pense qu'on peut être respectueux des différences mais, dans une société [qui se rappelle] et [table] sur ce qu'on a en commun, notamment notre avenir, notre démocratie.»