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La petite municipalité a vu deux de ses conseillers démissionner de leur poste en décembre dernier, l’un en raison d’un déménagement, l’autre parce qu’il en avait assez du climat qui règne au conseil municipal. La mairesse, Rita Dufresne, a quitté à son tour le conseil municipal en janvier, à la suite d'un arrêt de travail pour des raisons de santé.
Saint-Roch-de-Mékinac compte donc maintenant que quatre élus et la présence des quatre élus est nécessaires pour obtenir quorum.
«C’est la non-coopération de tous les gens qui ont été élus, dont madame la mairesse et madame Marlène Doucet [une conseillère municipale] qui ne participent pas aux caucus ni aux réunions», a souligné Doris Mongrain, directrice générale de la municipalité.
Mme Mongrain affirme que le climat est très «tendu» et «toxique» entre les employés de Saint-Roch-Mékinac et sa mairesse.
«Les employés m’ont bien avisé que si la mairesse arrive au bureau "On s’en va". Tout le monde s’en va, ils ne veulent pas rester ici. Pourquoi ? Parce que la mairesse fait du harcèlement, elle a de petits excès de colère […]», raconte-t-elle.
Des procédures légales auraient été entamées contre Mme Dufresne.
Les détails dans le reportage de Frédérique Bacon.