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L’un des ambassadeurs, l’ancien maire de la Ville de Montréal, Denis Coderre, n’a pas semblé surpris de la réponse des Québécois, qualifiant la visite du pape de «moment charnière dans l’histoire canadienne-québécoise».
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«Tout le monde a mis la main à la pâte. C’est un beau moment de communion et de symbiose. On aime ce pape. Pour moi, c’est comme un prêtre-ouvrier qui est vraiment connecté. On voit cette authenticité et le message passe», a-t-il expliqué, mercredi, en entrevue au bulletin Noovo Le Fil 17.
M. Coderre croit que ce moment important pour les communautés autochtones est également le début d'un cycle de réconciliation, alors que l’Église n’avait jamais abordé la situation des Premières Nations par le passé.
«Pour guérir, il faut commencer par reconnaitre et c’est ce qu’on vit présentement. Il y a un côté de célébration, il y a un côté de libération, il y a un côté de rencontre et le pape lui-même a dit que c’était pénitentiel. Donc, il faisait acte de présence pénitentielle, il reconnaissait le début de cette longue marche, la fin de ce chapitre pour en amorcer un autre, où tout le monde ensemble main dans la main allait travailler», a ajouté l’ex-maire de Montréal.
Cette visite papale permet enfin de reconnaitre le passé, estime l’ancien homme politique.
«Le Québec, ça va être le début du cheminement vers la réconciliation. Il ne répètera pas forcément la même chose partout, mais on va voir qu’il y aura un crescendo. C’est l’arbre qui devient forêt et on va voir par la suite ce qu’il va arriver. Connaissant le pape, ce n’est que le début», a conclu M. Coderre.
Des centaines de bénévoles ont participé à la réalisation de ce projet dans la Capitale-Nationale.