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Les entreprises Dauphinais, Royer, FilSpec et Attitude se partagent la somme destinée à réaliser des projets leur permettant d’augmenter leur productivité. Cette productivité — et les profits — est partiellement affectée par la guerre tarifaire avec les États-Unis.
C’est le constat, notamment chez Royer, un fabricant de bottes militaires et de travail.
«On est affecté parce que l’industrie canadienne ralentit [...] ce qui fait que dans l’achat des chausseurs de travail, ça se reflète», rapporte le président de l’entreprise, Simon La Rochelle.
L’annonce de vendredi était prévue depuis déjà quelques jours. Toutefois, le retrait du président américain à la table de négociation a apporté un nouveau sens à cette subvention fédérale.
«Les gens de sont fiers de produire canadien. Ils sont fiers d’acheter canadien. Et avec une décision comme celle qu’on a entendue hier, ça fait juste renforcer cet élan-là», a lancé la députée fédérale de Sherbrooke, Élizabeth Brière.
Comme beaucoup d’entreprises manufacturières, Royer prévoit diversifier ses efforts, notamment en Europe et dans le secteur militaire.
«Aujourd’hui, on a un certain électrochoc qui nous dit qu’on doit apprendre à travailler ailleurs dans le monde qu’aux États-Unis», soutient M. La Rochelle.