Économie

«On va sortir de cette crise très affaiblie»: l'industrie forestière québécoise sonne l'alarme

«Présentement, ça sera difficile de redémarrer les opérations. Et, ce que le gouvernement a proposé […], unanimement ça ne fait pas le travail», dit Fabien Simard, directeur général de l'AETSQ

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«On va sortir de cette crise très affaiblie»: l'industrie forestière québécoise sonne l'alarme Les feux de forêt ont eu des conséquences importantes sur l'industrie forestière. Il y a urgence d'agir, selon l'Association des entrepreneurs en travaux sylvicoles du Québec (AETSQ).

Les feux de forêt ont eu des conséquences importantes sur l'industrie forestière. Il y a urgence d'agir, selon l'Association des entrepreneurs en travaux sylvicoles du Québec (AETSQ).

Sans réponse de la part des gouvernements, l’industrie forestière québécoise est revenu à la charge mercredi et a demandé l’aide d'Ottawa et de Québec pour passer au travers des feux de forêt qui ont perturbé ses activités.

«On a demandé des rencontres avec les élus, dont une rencontre avec les deux premiers ministres Trudeau et Legault mais on n’a pas eu de réponse. [...] Normalement, ces gens ont été élus sur des dossiers forestiers et quand c’est le temps de le défendre, on ne les a pas vu aujourd’hui. Je ne les ai pas vus dans les dernières semaines pour venir supporter la base de l’industrie forestière, les entrepreneurs», a expliqué le directeur général de l'AETSQ, Fabien Simard.

«On va sortir de cette crise très affaiblie. Et le plan Marshall, dont on a besoin pour reconstruire les forets qui ont passé par le feu, on ne sera pas capable de le faire.»
-Fabien Simard, directeur général de l'AETSQ

Selon lui, les entrepreneurs de l'industrie forestière auront du mal à «redémarrer les opérations». Il déplore que l'aide gouvernementale actuelle n'est pas suffisante.

«Le danger est que les entrepreneurs ont supporté la main d’œuvre pendant la crise qui n’est pas encore terminée. Ils ont mis en péril toute leur liquidité d’entreprise. […] C’est un programme qui est lourd, inefficace et qui ne répond aucunement aux besoins. C’est un programme qu’ils ont sorti d’un tiroir et qu’ils l’ont recyclé», a lancé M. Simard sur nos ondes.

Voyez l'entrevue complète dans la vidéo.